Mairie de Vacquiers

Mairie de Vacquiers
Un ouvrage à paraître en octobre, un événement pour notre commune !

Christian Teysseyre, originaire de Villemur, nous fait part de la prochaine parution d’une Nouvelle histoire de Bessières, Montjoire, Vacquiers, ouvrage consacré à l’histoire de ces trois communes. Cette publication renouvelle ce qui pouvait être connu jusqu’à ce jour. Elle constitue une des dernières étapes du projet éditorial consacré à l’histoire des communautés entre Tescou et Girou. En souscription jusqu’au 15 octobre 2020, parution fin octobre.

Bulletin de souscription disponible :


Tarif souscription : 22 €  / Prix publique après publication : 27 €

Après avoir écrit une histoire du canton de Villemur, Christian Teysseyre aborde une nouvelle publication avec l’histoire de communes entourant l'ancien canton de Villemur : Bessières, Montjoire, Vacquiers, formant comme un arc en ciel enveloppant le Villemurois. Là est leur seul point commun, car chacune possède une histoire propre par ses seigneurs, l'organisation du territoire, une identité et physionomie caractéristiques que l'on repère dans la manière d'assumer les événements du pays ou dans les traits de mentalité politique et religieuse.

Nouvelle histoire peut s'appliquer à l'histoire de chacune de ces communes, par les informations rassemblées et présentées. L'originalité consiste à rapprocher ces trois communes. La comparaison des situations de chacune des ces communes apparaît instructive.

Cette publication reprend les mêmes approches que celles qui ont présidé aux publications antérieures, selon les sources disponibles : registres des délibérations communales et diverses autres sources. Ici encore, il s’agit d’accorder une place à l'histoire de la communauté, comme aussi à celle de la population et des familles, comme encore à celle des principales propriétés terriennes à partir des compoix présents, apportant une précieuse contribution à l’histoire sociale. Le plan suivi se retrouve pour chaque communauté présentée : approche chronologique, institutionnelle, sociale, économique, etc. Le lecteur bénéficie d'une richesse d'informations et devient contemporain du passé décrit.

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 L’auteur, Christian Teysseyre, prêtre, est originaire de Villemur. Il a présidé un temps l’AREC, Association de Recherche sur les Églises et Chapelles de la Haute-Garonne. Il a publié en 2011 « Le canton de Villemur » présentant l’histoire des églises et chapelles du canton de Villemur selon sa définition d’alors (églises actuelles ou disparues). En 2016 paraissaient les deux premiers tomes de cette Nouvelle histoire de Villemur : « Villemur au fil des siècles, deux mille ans d’histoire » et «  Vivre à Villemur ». Puis en 2018   le troisième tome « Communes et villages, les communautés foraines ». Christian Teysseyre a reçu la médaille de la Ville de Villemur, en reconnaissance pour son œuvre, en témoignage de son attachement à Villemur et au territoire, en janvier 2020.

 



HISTOIRE DE VACQUIERS



Vacquiers est une commune rurale de 1 961 ha.
3ème commune du la communauté de communes en superficie.
Perché à une altitude de 230 mètres,
le village s’est construit au milieu d’un site très vallonné.
De 1042 habitants en 1999, la population de Vacquiers est passée à 1 356 en 2019
Un territoire composé de 20% de bois et forêt
1 300 ha occupés par de la grande culture.
Le vignoble AOP Fronton s’étend sur 170 ha.
7 % de sa surface est urbanisée.
24 km de voirie communale, 14 km de voie rurale ainsi que 24 km de route départementale
maillent en étoile le territoire de Vacquiers.


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Vacquiers d'hier...
Vacquiers d'aujourd'hui...
Les Maires de Vacquiers depuis 1790...



VACQUIERS D’HIER

 
 
Saviez vous que l’histoire de notre village est l’une des plus anciennes de France ? En effet, c’est entre l’an 1080 et l’an 1108 que fut édifié le Fort de Vacquiers, en haut de la butte sur laquelle se dresse l’église du village.Le nom de notre village se rattache à la famille qui détenait ce fief, les Vacquiers,c’est à dire les éleveurs de vaches. Et leurs prénoms, Bosc, Hugues, Manfred et Bernard apparaissent plusieurs fois à cette époque lointaine, dans des actes en rapport avec l’abbaye de Saint-Sernin à Toulouse et l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem, fondé en 1011.
Mais au moment de l’épopée Cathare, les seigneurs de Vacquiers vont se trouver balayés par cette tourmente et disparaître, le village devenant la propriété de l’Eglise, et partagé entre les Hospitaliers et Saint-Sernin.
A la Renaissance, ce furent les guerres de religion qui ravagèrent Vacquiers, les Huguenots de Montauban venant à plusieurs reprises incendier l’église et piller les maisons. En 1688, le diocèse de Toulouse fit réaliser le « dénombrement » des biens du village, et un acte signé de Louis XIV, en octobre de l’an de grâce 1688, reconnaît aux Consuls et habitants de Vacquiers le droit de jouir et user des habitations « playnement, paysiblement et perpétuellement, cessant et faisant cesser tous troubles et empêchements, nonobstant opposition et autres choses à ce contraire, car tel est notre bon plaisir ».Mais le 22 août 1775, la population de Vacquiers, réunie sur la place publique » en corps de communauté et de jurande », fut déclarée jouissante et en légitime possession des fiefs décrits dans le dénombrement de 1688.

Et nous voilà arrivé à la Révolution Française où, le 8 mars 1789, les habitants réunis dans l’Eglise (faute de suffisamment de place ailleurs), rédigèrent le cahier de doléances suivant un édit de Louis XVI. Puis, le 26 juillet il y eut l’adjudication du « compois cadastre », le 24 janvier 1790 le four « banal » du seigneur était remplacé par un four public, et le 13 février suivant c’était la désignation du premier Maire de Vacquiers, M. Debax, des officiers municipaux, du Procureur de la commune et des notables du Conseil. Ce fut une période de grands troubles, puisque la noblesse et le clergé y perdirent leurs privilèges, et la plus part de leurs biens. Vacquiers, comme les autres villages, se libérant des rouages de l’ancien régime, et mettant en place la nouvelle législation.

En 1790, lors de la création des districts et cantons, Vacquiers fut rattaché au district de Toulouse et au canton de Villemur. Mais les habitants mécontents demandèrent à être rattachés au canton de Fronton. Et le 3 octobre 1790, il fut décidé de doter le village d’une horloge qui serait fixée au clocher de l’église.
Mais cette année 1790, vit de grands troubles opposer les habitants du village entre eux. En effet, l’Assemblée constituante avait décrété d’exiger de tous les prêtres un serment de fidélité à la Constitution. Or le pape Pie VI, fit interdire aux prêtres de prêter ce serment. C’est ainsi que le curé de Vacquiers déclara en chaire « qu’il ne prêterai jamais le serment », devenant un réfractaire, et étant remplacé par un curé constitutionnel, qui 3 ans après jetait l’éponge, les paroissiens ne le suivant pas,
et l’appelant « l’intrus ».
Mais la chasse aux réfractaires continuait, sans trouver notre curé résistant qui, dit-on, se cachait dans le souterrain de l’ancien château, reliant le Fort à la ferme de Samounet.
Puis, le 23 décembre 1792, la commune de Vacquiers élisait pour la première fois son Maire, le citoyen François Salesses.
En 1818, le plan cadastral fut terminé, déterminant la superficie de la commune à 1.952 hectares, pour 800 habitants.
La période du premier Empire ne suscita pas de problèmes importants, et nous arrivons à 1839 où l’Administration communale décida de la création de routes et chemins, indispensables au développement de la commune.
Puis il y eut en 1841 la création d’une école communale, avec rétribution mensuelle des parents, fixée à 1fr50 pour apprendre à lire et à 2frs pour apprendre à écrire en plus,
10 élèves étant exclus du paiement pour indigence.

En 1873, il fut procédé à la démolition d’une église qui se trouvait à l’emplacement du cimetière actuel.

En 1892 il est arrivé une autre mésaventure à l’église restante du village.
Le vendredi 3 juin, vers 22h30,un ouragan épouvantable fit effondrer le clocher-mur de l’église sur la toiture de l’église. Tout fut brisé, mais l’assurance ne versa que 2.802frs pour des dégâts estimés à 25.000frs, et la mairie refusa de s’occuper de l’affaire.
Finalement ce furent les paroissiens qui réunirent les fonds et inaugurèrent leur nouveau clocher pour le Noël de 1906.
 

Vacquiers, sans clocher (photo remise aux paroissiens ayant participé au financement des travaux)



En1908, la commune décida d’installer une statue de Jeanne d’Arc. Il fallait un emplacement pour cela, et Lucien Cazalens qui possédait un coin de terre au milieu du
village le céda à cette fin.

En 1912, nous notons le début de l’installation de l’électricité. (1fr l’abonnement).

Puis vint la guerre de 1914-1918, avec son cortège de malheurs, et dix neufs jeunes hommes de la commune payèrent de leur vie la défense de la patrie.

En 1925, Jean Béziat, dit le catet, acheta la première voiture du village (une Torpédo Citroën).

En 1935 on créa la société de chasse « Saint-Hubert », et en 1936 la section de Basket. En 1940, ce fut l’installation du téléphone, puis 1950 vit la fin des « prestations
« (paiement d’une partie des impôts par des travaux d’intérêt communal). En 1972, la section de tennis se créait, en 1975 naissait le premier plan d’occupation des sols, et
en 1979 c’était le club du 3ème âge qui se constituait, marquant l’arrivée d’une ère nouvelle avec l’accès aux voyages des retraités de l’agriculture.

Entre temps la guerre 1939-1945 était passée sans trop de dommages pour le village, et celle d’Algérie avait mis fin à la décolonisation en prenant la vie de deux jeunes
vacquiérois.

Vacquiers, nous l’avons dit au début, s’est créé sur l’élevage de bovins, ce qui lui a donné son nom. Puis, il y eut la polyculture qui s’est implantée petit à petit comme partout ailleurs, en fonction du défrichage qui libérait des terres.
Au XIIème siècle la vigne a commencé à être plantée dans le frontonnais, et elle a connu une belle renommée lorsqu’en 1632 le roi Louis XIII venu assiéger
Montauban, ville huguenote, goûta le vin de la région et l’apprécia fort. Puis un autre hommage remarquable lui fut rendu sous Louis XIV, lorsque l’intendant du roi M.de
Ballainvilliers déclara que » Si à Toulouse le vin était d’une qualité médiocre, il fallait en excepter les cantons de Villaudric et de Fronton où les vins sont délicats et forts
estimés » Il faut dire qu’à l’époque le négoce avec l’Angleterre via Bordeaux allait fort et que nos vins s’exportaient bien pour les tables des anciens seigneurs du Sud-ouest,
refoulés par la guerre de cent ans. Bien entendu le vignoble n’échappa pas aux ravages du phylloxéra vers 1900, mais après l’arrivée de nouveaux croisements il se
développa allègrement, valorisé par un cépage tout à fait local, la négrette.

Maintenant encore, le terroir de Vacquiers est souvent à l’honneur dans les concours agricoles régionaux, où il n’est pas rare qu’il soit honoré des plus belles distinctions.
Vacquiers a également eut la chance d’être bien situé par rapport aux vents dominants, ce qui lui a valu de posséder jusqu’à trois moulins à vent, dont on retrouve trace dans
un document datant de 1701, et dont la base du dernier est toujours en place dans la rue « «du vieux moulin».

 

Informations tirées du livre « VACQUIERS, mille ans d’Histoire et cent ans de souvenirs ».

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VACQUIERS AUJOURD’HUI



Et maintenant, où en est-on ?

Comme partout dans la région, les fermes se sont raréfiées à Vacquiers, et il n’y a presque plus de vaches.
La polyculture s’est réduite à quelques céréales dont le maïs est la principale, l’arboriculture s’est concentrée autour de la pomme, et la vigne se maintient très bien avec quelques essais vers le bio. Mais plus de la moitié des habitants du village sont des nouveaux venus qui n’ont plus de rapport avec l’agriculture.
Le monde change, et les constructions poussent au fur et à mesure que les terrains se vendent.
Bientôt le village aura une station d’épuration écologique,à laquelle les habitations se raccorderont, nous mettant au niveau des autres villages, et même un peu en avance dans ce domaine. Nous avons une zone artisanale sur la route de Bouloc qui se développe bien, et nos écoles, maternelle et primaire, résonnent des cris joyeux des nombreux enfants de la commune.
Vacquiers est devenu un village de jeunes, ouvrant un avenir prometteur, et la municipalité et les nombreuses associations agissent ensemble pour offrir aux habitants une vie paisible et dynamique.


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 Les Maires qui se sont succédé à VACQUIERS


                                                                          
Bertrand DEBAX : 1790 - 1792
                                                                          Jean François SALESSES : 1792 - 1800
                                                                          Jean Pierre SERIE : 1800 - 1805
                                                                          Pierre MAURY : 1805 - 1816
                                                                          Jean Bertrand PENAVAYRE  : 1816 - 1826
                                                                          J.P. Alexandre RATIER : 1826 - 1830
                                                                          P.M. François MIQUEL : 1830 - 1846
                                                                          François GARY : 1846 - 1878
                                                                          Henri ROC : 1878 - 1879
                                                                          Pierre BARRAT : 1879 - 1885
                                                                          Emile ESTABES : 1885 - 1892
                                                                          Léopold DEBAX : 1892 - 1906
                                                                          Paul PUJOS : 1906 - 1908
                                                                          Léopold DEBAX : 1908 - 1909
                                                                          Baptiste PENAVAYRE : 1909 - 1909
                                                                          Pierre DUCROS : 1909 - 1925
                                                                          Camille GARY : 1925 - 1935
                                                                          Raymond SOREL : 1935 - 1944
                                                                          Camille GARY : 1944 - 1944
                                                                          Roger PRAT : 1944 - 1959
                                                                          Pierre CHANSON : 1959 - 1969
                                                                         Jean LAFFORGUE : 1969 - 1989
                                                                         Guy VAYSSE : 1989 - 1995
                                                                         François PRAT :
1995 - 2016
                                                                         Patrick PAPILLAULT : 2016-2020
                                                                         Virginie CLAVEL-ALBAR : 2020-